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Quand il faut passer les crises de l'industrie pharmacologique: l'exemple des cancers de ves


Il y a quelques années, en raison d'un accident du site de production du BCG, la société SANOFI PASTEUR s'est retrouvée dans l'incapacité de poursuivre la fabrication de ce traitement. Les conséquences ont été dramatiques pour les patients en cours de traitement et pour les nouveaux patients récemment diagnostiqué d'un cancer de vessie. Le cancer de vessie concerne environ 8000 nouveaux patients en France dont environ la moitié vont avoir besoin d'une vaccinothérapie intravésicale par le BCG.

Le traitement de la vessie par le BCG (qui est le vaccin de la tuberculose) est le traitement de référence pour les cancers qui sont localisé à la paroi de la vessie, sans atteindre le muscle et qui ont un risque de récidiver voire de progresser et devenir métastatique. Le BCG provoque une fausse vaccination locale (un leure), l'organise pensant qu'il est infecté par le bacille de la tuberculose, se défent et envoie des cellules tueuses qui vont aveuglement detruire les cellules cancéreuses en préservant le tissus vésical normal. Ce traitement, dont on parle rarement, existe depuis plus de 40 ans, et permet de diminuer la récidive pour plus de la moitié des patients. A vrai dire, c'est le seul traitement anti cancéreux qui ai une telle efficacité dans le cas des tumeurs potentiellement graves.

L'arrêt de la production, puis le nouveau démarrage par la réparation de l'usine a permi à la communauté urologique de prendre conscience du risque sanitaire que pouvait représenter la fermeture d'une usine. L'industrie pharmacologique consciente de son coté des coûts induits par la prévention de ces accidents peut choisir de retirer son produit (pour raisons financières) ce qui est arrivé dans le cas du BCG produit au Canada par SANOFI PASTEUR. Les autres entreprises de production du BCG (MEDAC) on réagi en augmentant la fabrication du produit mais la pénurie persiste en particulier en Amérique du Nord.

Bien sûr, l'avenir est tourné vers les nouvelles molécules dont les immunothérapies qui sont actuellement testées avec et sans le BCG. Il faut attendre le résultat de ces études pour conseiller les patients sur ces traitements. Pour l'heure, nous restons dans l'attente, inquiet également des coûts des thérapies futures. La pénurie ayant provoqué une augmentation des coûts de santé, la mise à disposition de nouveaux traitement nous expose à une nouvelle crise de l'offre en raison du coût de ces traitement, 500 fois plus honéreux que la BCG thérapie et dont la supériorité est incertaine.


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